Mainini à la tête de la FIBA. Mais quel est son bilan en 20 ans de FFBB ?

Yvan Mainini à la tête de la FIBA MondeYvan Mainini, le président de la Fédératin Française de Basket-Ball vient d’être élu président de la Fédération Internationale de Basket, la FIBA Monde. A 65 ans et après 19 anées passées à la tête de basket français, « Dieu », comme le surnomme ses collaborateurs prend la suite de l’Australien Bob Elphinston pour un mandat de 4 ans.

Quel est le bilan de « Dieu » en 20 ans à la tête de la FFBB ?

Président très cotronversé, j’ai moi-même émis des doutes sur la politique de communication et de marketing de la FFBB, Yvan Mainini est très loin de faire l’unanimité dans son pays. Au niveau de la FIBA Monde, il n’aura qu’un rôle honorifique avec peu de pouvoirs décisionnels. Peut-être une bonne nouvelle pour le basket mondial…

En attendant de juger son passage à la FIBA, quel bilan peut-on tirer des presque 20 ans passés par cet ancien arbitre à la tête de la FFBB ?

Le nombre de licenciés visés n’a pas été atteint. Le basket de rue a été laissé à l’abandon. Le rugby a laissé sur place la balle orange dans les médias et dans le coeur des fans et des élus. La médaille d’argent des JO de Sydney n’a pas été exploitée. Le niveau de la Pro A s’est régulièrement dégradée. La gestion des droits Tv de la Pro A et de l’EDF a été bâclée. L’effet Tony Parker n’a été que peu utilisé… La liste est longue. J’oublie certainement beaucoup de points.

Et vous, quel bilan tirez-vous de l’ère Mainini à la tête de la FFBB ?


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5 réflexions sur “Mainini à la tête de la FIBA. Mais quel est son bilan en 20 ans de FFBB ?

  1. Beaucoup de points négatifs accumulés en 20 ans, la liste est longue et les erreurs passées souvent répétées par manque d’analyse post-échecs… je sortirais donc un point positif : je trouve que le travail effectué pour le basket féminin est très bon via la LFB.

    1. Il est important de mettre en avant le bon travail effectué par la LFB. Notons d’ailleurs que Jean-Pierre Siutat, président de la LFB, est plus que pressenti pour prendre la place de « Dieu » Mainini à la tête de la FFBB?Peut-être un bon signe ?

  2. Je suis assez d’accord sur tout ce qui a été dit plus haut.
    Mais ce qui me semble le plus frappant, et le plus regrettable, c’est le problème de formation dont on entend tellement parler dès qu’on s’intéresse au basket et qui ne peut que se remarquer lorsque l’on regarde jouer les français. Il existe des lacunes techniques (dribble, shoot, prise de position, déplacements latéraux, prise de balle (!), etc.) assez incroyables chez les joueurs français (et pourtant il s’agit de l’équipe nationale, les meilleurs joueurs du pays !!!), que ce soit en matière de fondamentaux individuels ou collectifs.
    Le problème, en plus des lacunes que doivent avoir les formateurs et cadres techniques, c’est que toutes les nouvelles générations sont obnubilées par la NBA et ses highlights, sans voir tout le travail qu’il peut y avoir derrière un quelconque Top 10 (et sans tenir compte de la pauvreté collective du jeu pratiqué là-bas, pauvreté que l’on retrouve dans le jeu développé par Team USA, mais compensée par le niveau individuel des joueurs).
    Ce qui nous ramène effectivement à l’échec du rapprochement entre basket dit « organisé » et basket dit « de rue », qui naviguent chacun de leur côté sans rarement se rencontrer.
    C’est à tous les niveaux qu’il y a du travail…

  3. @ oscarAbine: la pauvrete dont tu parles me laisse penser que tu ne connais STRICTEMENT rien au basket US et a sa culture. les 1×1 sont programmes ds le jeu collectifs, les missmatch provoquees. oui en france on aime le jeu qui se fait des « papasses » mais aux usa: we take care of business…

    Pour ce qui est des fondamentaux individuels, personne n est parfait. on te trouver des erreurs de debutants chez kobe, bodirogua ou Fernandez.
    le basket de rue rejoindrait le basket pro si celui ci faisait rever…
    TOUJOURS LE MEME POSTULAT (defendable certes) mais en faites pourquoi toujours dichotomiser??

    Ca te gene pas que avec mes potes on fasse un foot sur la plage et que la moitie n est jamais pris de licence dans un club de foot ( et je ne le regarde pas la tv non plus)

    pour commenter il faut reussir a avoir bcp de connaissances sur le basket US et PRO francais, sur le fonctionnement des ligues, comites, DTN, et surtout des spheres de la fede…

    en ce qui concerne le bilan de « Dieu », on peut l evaluer sur les augmentations (ou pas!!):
    1) ds le monde amateur
    – du nombre de licences
    – du nombre d’equipes engagees ( oui les licences qui ne jouent pas ca existent 😉
    – des projets innovants creer

    2) dans le monde PRO
    (meme s il n est pas directement concerne vu que la LNB a un patron…)
    – des resultats des equipes pro au niveau des coupes d europes
    – de la bonne sante financiere de nos clubs
    – de l integration de joueurs francais ( qui jouent) ds les effectifs pro
    – du salaire des joueurs
    – de la visibilite cathodiques
    – ….

    3) des resultats des equipes nationales et du dev de l insep
    – jeunes
    – team A
    – integration NBA

    4) du savoir du public concernant le basket ( regles) et de la maitrise des coachs ( formation)

    et ils doit en avoir plusieurs.

    mon avis sur une note de 1 a 10 ou 10 est excellent, je vais lui mettre un joli 3…

    on sait ce qu on perd on ne sait pas ce que l on va trouver…
    suitat c est pas lui qui a tuer le basket sur france television.??

  4. Ah Arnaud, comme il est agréable d’entamer un débat avec quelqu’un qui commence par une agression aussi inutile que déplacée.
    Et qui en plus donne sacrément envie de répondre (enfin, autre chose que « c’est celui qui dit qui est »).
    Alors bon, on va quand même faire un effort, en espérant que ça soit constructif…

    OK, je sais, pour les mismatchs, les 1 vs 1… Mais je sais aussi, suffit de voir nombre de matchs NBA (je t’ai pas attendu, je te rassure ; même si je le fais moins aujourd’hui, ça ne m’intéresse plus trop, ce basket – dans le sens « j’aime moins », j’ai le droit, ça ?), que l’on est quand même dans un basket très stéréotypé, donnant principalement la faveur à la « star » : Kobe (par exemple) partira à la corne en 1 vs 3 et shootera, même s’il y a un coéquipier démarqué. Après, ça rentre souvent parce que le joueur est fort, mais, en l’occurrence, je préfère la « papasse ». Du reste, vu ce que tu dis, tu crois pas que c’est contradictoire ? Pour établir des mismatchs, faut pas se faire des « papasses » ? Enfin, bref. Je noterai du reste que tu dis « pourquoi toujours dichotomiser » juste après avoir écrit, je cite, « en france on aime le jeu qui se fait des « papasses » mais aux usa: we take care of business ». Ce qui n’est absolument pas une dichotomie simpliste, non !

    Pour les fondamentaux, bien sûr que tout joueur peut faire des erreurs et en fait ! Après, c’est une question de fréquence de répétition de ces erreurs. Et de capacité à faire autre chose. Kobe ou Bodiroga (sans U), ils savent faire des choses exceptionnelles avec un ballon ; ce que je dénonçais, c’est justement que certains joueurs de l’équipe de France savaient faire les erreurs déconcées plus haut mais en revanche, n’étaient pas capables, ou pas bien souvent, de faire ces choses exceptionnelles. Ou même de produire un jeu de haut niveau. (ça reste des basketteurs de haut niveau, entendons-nous. Mais d’un niveau très insuffisant pour un Mondial)

    Pour le basket de rue, ah bon, le basket pro fait pas rêver ? Pourtant, quand c’est Traoré, Giffa ou d’autres joueurs de ProA qui font le Quai 54, ça attire. C’est les mêmes joueurs. Comme quoi… Et il n’en reste pas moins que c’est dommage : il y a d’excellents joueurs de « street » qu’on ne voit pas, ou peu, dans le monde du basket « organisé ». Et c’est regrettable, à mon sens, parce que tout le monde est perdant. C’est ce que j’essayais d’expliquer, mal visiblement puisque tu as compris le contraire de ce que je disais : je n’oppose pas, je me demande comment arriver à rapprocher plus que ce n’est le cas ces deux baskets.
    Après, tu fais ce que tu veux sur la plage, hein… Mais je pense que tu auras jamais le niveau pro comme ça. Alors que, comme tu dois fréquenter pas mal de playgrounds, tu dois bien y voir des joueurs de rue de très bon niveau qui ne sont pas en club. S’agit pas de forcer qui que ce soit. Mais de proposer. Pour le profit de tous.

    Donc, sinon, pour commenter, faudrait être président de la fédé, si je résume. Intéressante conception… Appliquée à la vie publique, ça laisserait pas à beaucoup de personnes la possibilité de voter, tu ne crois pas ?
    Après, tu as décidé tout seul comme un grand que je n’y connaissais rien. C’est bien. J’ai jamais prétendu y connaître quoi que ce soit, j’écoute simplement les gens qui sont dans le milieu et qui eux, ont quelques connaissances. Et qui donnent des avis. Pas toujours positifs pour la fédé.
    Le nombre de licenciés, moui. Il plafonne quand même depuis quelques années. Bon, 450 000 (environ) licenciés, c’est très bien. Loin des 800 000 clamés en 2000 mais très bien quand même. Et le nombre d’équipes est forcément lié à ça. Même si des licenciés jouent pas (ah ah).
    Quant aux projets innovants, ah ? Lesquels ?
    Mais on peut aussi évaluer les contenus techniques fournis par les CTR, CTD et autres. Voir comment évolue la formation, etc.
    Parce que non, on évalue pas simplement sur des chiffres, mais aussi sur des évolutions. Et là, ne me reviennent pas aux oreilles que des chansons « positives »… Bref…

    Sur le monde pro, OK, c’est assez l’affaire de la LNB (plus que de la fédé). Et on fera pas le bilan, on le connaît. Note que ça ne m’amuse pas du tout, bien au contraire, de voir que le basket pro français n’a pas la forme – sauf, et c’est très bien, au niveau de la santé financière des clubs (du moins, on en a pas qui arrêtent de payer leurs joueurs en cours d’année). A ce sujet, j’ai tendance à penser que l’arrivée de salles de grandes dimensions aura un impact très positif sur le basket pro – si les clubs arrivent à les remplir bien sûr. Et que ça tirera tout le basket vers le haut. Y’a plus qu’à…

    Sur les équipes nationales, on parlera pas des seniors… Pour les jeunes, oui, ça fait quelques années que ça marche bien. Mais, est-il vraiment besoin de le souligner ?, on a déjà vu que ces réussites ne se retransposaient pas à l’étage supérieur. Alors, plutôt que de se glorifier en se regardant le nombril, faudrait ptêt mieux commencer à se poser la question du pourquoi ça passe pas la rampe en seniors ? Pourquoi les équipes dominantes en juniors et espoirs n’ont pas les mêmes résultats ensuite ?
    Quant à « l’intégration NBA », je pige pas le terme. Je vois pas ce que la Fédé a à voir là dedans, à moins qu’on nous explique que, maintenant, on formait des joueurs pour la NBA.

    Donc, en résumé, on arrive à peu près à la même note, j’aurai ptêt mis 4, je suis gentil de nature…

    Après, oui, on sait ce qu’on perd. Quant à ce qu’on gagne, Siutat, on sait ce qu’il a fait pour la ligue féminine, et c’est plutôt bien même si le sport féminin est complètement délaissé en France (on est un pays quand même un poil mysogyne… Oui, c’est une généralité !).
    Et je vois pas trop ce qu’il a à voir avec France Télévision (qui a pas eu besoin d’autre chose que de regarder les chiffres d’audience pour balancer le basket…).

    Voili. Maintenant, si tu veux débattre, pas de prob. Si c’est pour rebalancer « t’es nul, t’y connais rien », abstiens-toi, ça nous fera gagner du temps à tous les deux.

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